MARIANO HERNANDEZ
Né à
Tolède
en 1926 et mort à Paris en juillet 2015, Mariano Hernandez
a passé son enfance en Argentine
où sa famille est arrivée en 1930. Il vit au bord du
fleuve Rio de la Plata, à Olivos (Buenos Aires).
Aîné d’une famille modeste de trois enfants, il
apprend la reliure à 14 ans, pour gagner sa vie. Il est, en
même temps, bibliothécaire à la
Bibliothèque Populaire d’Olivos. Il s’initie seul
à la peinture. Depuis 1962, Mariano Hernandez vit et travaille
à Paris.
En 1967 il effectue un voyage de plusieurs mois : Népal, Thaïlande, Laos, Cambodge jusqu’aux frontières du Vietnam et peint au contact de la population. Expositions personnelles : 1954 : Galerie Kraid, Buenos-Aires. 1962 : Galerie Madeleine Sothmann, Amsterdam. 1963 : Galerie Neufville, Paris. Galerie Kerchache, Paris. 1969 : « King-Kong », A.R.C., Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Galerie Rive Gauche, Paris. Galerie Municipale M.T. Douet, Montreuil. Galerie Withofs, Bruxelles. 1971 : Galerie Rive Gauche, Paris. Galerie Sjürens, Copenhague. Galerie Rive Gauche, Rome. 1972 : « Les jambes de King-Kong », Galerie Trampolin, Buenos Aires 36e Biennale de Venise, pavillon français, « King-Kong Palace », peinture développée dans l’espace (500 m2) 1973 : Compagnie du Cothurne, Centre dramatique national de Lyon. Théâtre de la Commune, Aubervilliers (Seine-Saint-Denis). Galerie Cavalero, Cannes. Galerie Rive Gauche, Paris. Galerie Rive Gauche, Rome. 1974 : Galerie Jacqueline Storme, Lille. 1975 : « Jardins rituels », Galerie de France, Paris. « Terrenales », Galerie Jacqueline Storme. « Jardins rituels », Galerie Cavalero, Cannes. 1977 : Nouveau concept d’architecture créative, Saint-Martin d’Hères. 1979 : Air France-Roissy, Œuvre peinte. 1980 : Musée d’Art Moderne, Dunkerque. 1981 : École des Beaux Arts, Lille, « Rituels ». Toiles et dessins de 1973 à 1981. 1983 : Galerie Christian Cheneau. ABCD. Paris. 1984 : « Toulouse Tango 84 », Espaces Bonnefoy et Saint-Cyprien. 2004 : « Rencontre », Etty Hillesum Centrum, Deventer, Hollande. 2006 : « Voyage à Andromède», chez la famille Calvo, Paris ; peintures, dessins, livres, sculptures. 2010 : Flores ocultas. Peintures, livres, scultures. A la Galerie du Colombier, Paris 1er Œuvres monumentales : 1967 : « Six heures pour le Vietnam », régisseur Armand Gatti 1969 : Mural polychrome. Piscine municipale. Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). (274 m2) 1970 : « La joyeuse entrée de King-Kong à Bruxelles » ou « Les gigantesques aventures de King-Kong racontées dans les rues », organisées par le Théâtre Algol de Bruxelles. Bannières et étendards dans les rues. Fête populaire. 1971 : Groupe Scolaire d’Aulnay-sous-Bois, Seine-Saint-Denis, (120 m2). Stade Nautique de Châtillon-Malakoff (500 m2). 1972 : Animation polychrome, CES Cosne-sur-Loire, Nièvre (32M2) 1973 : « Peinture pour une route », plateau d’Assy (1800 m2). « Peinture pour une montagne », plateau d’Assy (700 m2), réalisée dans le cadre du Poème dans l’espace, de J-P. Lemesle. 1975 : C.E.S. Robert Desnos. Orly (500 m2). 1977 : « Participer à la fête », Congrès international des Bibliothécaires, Centre Georges Pompidou. Bannières polychromes (15 m hauteur) 1979 : « L’art dans la ville – Art dans la vie », bannières et affiches, F.N.A.G.P. C.E.S. « La justice », Cergy-Pontoise (370 m2). 1981 : C.E.S. 900 Saint-Martin de Crau (160 m2). 1982-83 : C.E.S. 400 Lisses-Evry (200 m2). 1985 : Fresque murale. Fête de la jeunesse. Algérie. 1990 : Crèche à Vitry-sur-Seine (150 m2) Expositions collectives : Nombreuses participations parmi lesquelles : 1964-1967 : Salon de la Jeune Peinture, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. 1964 : « Donner à Voir III», Galerie Argos, Nantes. Galerie Creuze. Présentation Raoul-Jean Moulin. 1965 : « Espagne » ; Hernandez, Ortega, Saura. Galerie Peintres du Monde, Paris, préface de José Maria Moreno Galvan. 1964-1969 : Salon des Réalités nouvelles, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. 1966-1973 : Salon de Mai, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. 1966-1973 : Grands et Jeunes d’Aujourd’hui, Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris, Pavillon Baltard et Grand Palais, Paris. 1969 : « Du Structuralisme imagé », Hernandez, Lipszyc, Palais des Beaux-Arts, Bruxelles. 1969 à 1999 : Salon de mai. 1969 à 1999 : Grands et Jeunes d’Aujourd’hui Œuvres dans des collections publiques : Stedelijk Museum, Amsterdam. Museo de Arte Moderno, Buenos-Aires. Museo de Arte Moderno, La Havane. Musée des Beaux-Arts, Alger. Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris. Centre National d’Art contemporain, Paris. Muzej Na Sovremena Umetnost, Skopje. LAAC, Dunkerque (Musée d’art contemporain) Œuvres dans des collections privées : Collection Herpain, Bruxelles. Collection Marinotti, Milan. Collections en Argentine, Belgique, Italie, France, Pays-Bas, U.S.A. Collection Christie Cavalero, Biarritz Collection Marina et Fabien Calvo, Paris Collection familles Hart-Nibbrig- Hernandez, Italie Scénographie : 1965 : Concours des Jeunes Compagnies, Théâtre Récamier, Paris : « Réussir à Chicago », décors et imagerie projetés (Premier prix). 1967 : « Six heures pour le Vietnam », d’Armand Gatti, imagerie environnante, Salle de la Mutualité, Paris. Filmographie : 1972 : Daniel Lecomte, interview sur le stade Nautique de Châtillon- Malakoff, dans le cadre de son film sur Fernand Léger. 1973 : J. Fournier, reportage sur la montagne et route au Plateau d’Assy, pour l’émission « Des yeux pour voir », ORTF, Paris. Claude Guibert, reportage sur montagne et route peintes au plateau d’Assy. Actualités cinématographiques, Gaumont (diffusion internationale) 1972 : « Mariano Hernandez, la colère de King-Kong », OFRATEME, Paris 1973 : « Mariano Hernandez et la montagne en couleur », OFRATEME, Paris Bibliographie, catalogues, préfaces, articles (entre autres) : 1962 : Raoul-Jean Moulin, « La nature d’un nouveau monde », Les Lettres françaises. 1966 : Gérard Gassiot-Talabot, « Art Contemporain espagnol – Aujourd’hui », N° 521. 1967 : Raoul Jean Moulin, « King-Kong ou la signalisation du mythe », Opus International, N° 2. 1969 : Raoul Jean Moulin, « King-Kong », ARC, Musée Art Moderne, Ville de Paris. Henri Van Lier, « Une symbolique contemporaine ». 1972 : « King-Kong Palace », Venise, préface de Raoul-Jean Moulin, « Du comportement et de sa mise en oeuvre». Michel Conil Lacoste, « Une Biennale à succursales multiples», Le Monde. Jean-Jacques Lévêque, « Reflets d’une crise », Les Nouvelles littéraires. Georges Boudaille, « La Biennale des farfales », Les Lettres françaises. 1973 : Raoul-Jean Moulin, « Le paradis perdu », Gal. Rive Gauche. « Les signes et leur parabole ». 1974 : Angel Bonomini, « Hernandez », La Nacion, B. Aires. Raoul-Jean Moulin, « Hernandez », L’Humanité. 1984 : Jean-Luc Chalumeau, « Les Vénus Barbares de Mariano Hernandez », Opus International, N° 93. 1993 : Alicia Dujovne Ortiz, « Audace, Boulimie, Energie » 2007 : Anguéliki Garidis, « La peinture de Mariano Hernandez : entre obsession et lumière », ArtMag. |