MARIANO HERNANDEZ FLORES OCULTAS Trompetas de angel in celestian gardens, 190 x 155, Andalousie, 2009. © Mariano Hernandez A quatre vingt ans passés, après des années de retraite de la scène artistique, Mariano Hernandez revient avec une exposition lumineuse : « Flores ocultas ». Les fleurs peintes par Hernandez ont la fraîcheur d’une jeunesse retrouvée, gorgée de soleil, pleine de l’idée que tout est possible. Fleurs multicolores, élancées vers le ciel comme une salve de joie ou tombant sur la terre telle une pluie nourricière. Des fleurs charnelles, sexuelles, inspirées par les rêveries de Linné, des fleurs animales deviennent un écrin pour les obsessions de l’artiste : un museau de chatte, muse du peintre, surgit entre deux tiges, tandis que les poissons se faufilent entre les étamines, faisant fi des contraintes de la pesanteur, et qu’un oiseau gris des villes, minuscule, se fond dans la tendresse des pétales aux multiples couleurs, vole à la rencontre d’une abstraction rieuse, clin d’œil aux jungles multicolores des fresques monumentales peintes bien des années auparavant. Fleurs de feu, fleurs de pierre, à l’image de la terre aride de l’Andalousie de l’enfance, retrouvée un été après une vie d’absence. Fleurs silencieuses, solitaires, miroir souriant d’un homme qui toujours espère. Anguéliki
Garidis
Reine, étamine-poseidon, silex roi, 190 x 160, Andalousie, 2009. © Mariano Hernandez Serie Trompetas de angel. Pececillos de lluvia. 150 x 120, Andalousie, 2009. © Mariano Hernandez Modern times silent sexy flower 190 x 155, Andalousie, 2009. © Mariano Hernandez Serie flores de piedra-etamine de fuego, 120 x 190, Andalousie, 2009. © Mariano Hernandez |