" La Naissance du monde ", 1989. Bronze, marbre. |
Dès l954 il connaît l'oeuvre de Duchamp et l'idée de "ready-made" et "d'objet trouvé". Objecteur de conscience, en 1959 il quitte la Suède et arrive à Paris où il rencontre Spoerri et Filliou. Il collectionne des déchets qu'il agence en sculpture. Puis il commence à entourer les objets avec du sparadrap, ce qui les cache mais en même temps révèle leur fomme. Il est invité à exposer avec les Nouveaux Réalistes mais ne fait pas partie de leur groupe. Quand le public commence à s'intéresser à ces objets pansés-pensés, il les abandonne. En 1966 il réalise (galleria l'Elefante à Venise), I'exposition Erik Dietman - ex-roi du sparadrap, parties d'unpurnal intime, 1962-1966.. Il cultive, en lisant Roussel, son amour pour les mots et les possibilités de la langue française. Il s'installe dans le midi où il retrouve Ben, Filliou et Brecht, sans pour autant faire partie du groupe Fluxus. Il commence un livre sterling, grande composition autobiographique composée de peintures, dessins, photos, collages et textes, auquel il travaillera pendant neuf années. |
A partir de 1970 il élabore des séries thématiques qui mélangent toujours les techniques et le langage et sont une satire des modes successives de l'avant-garde: Notes et commentaires et commentaires et notes, Entre astronomie et patisserie, Lezards et Klein Kunst, Vio/a Tricolor, Pays Sage, Géograffti. En 1980, lorsque la peinture revient en force, il peint des tableaux, dans le même sens critique: Les vacances de Monsieur Pableau, comment prendre un tableau par le derrière, Transes (à Van Garde).
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