[Galerie Sollertis]

 

 Jean-Marc Bustamante

27 Septembre - 09 Novembre 2002

 

Jean-Marc Bustamante représentera la France à la 50ème Biennale de Venise, en 2003.
Il est parmi les rares artistes français qui bénéficient d'une reconnaissance internationale, et son oeuvre a été montrée au sein d'institutions prestigieuses telles que la Galerie du Jeu de Paume à Paris, la Tate Gallery de Londres, ou la Documenta de Kassel (Documenta VIII, IX et X), mais aussi de lieux "pilotes" tels que la Kunsthalle de Bern, le Museum Haus Lange de
Krefeld, le Van Abbe Museum d' Eindhoven.

Né à Toulouse en 1952, d'un père sud-américain et d'une mère anglaise, il se tourne très tôt vers la photographie, et devient en 1975 l'assistant du photographe et cinéaste américain William Klein.
Entre 1977 et 1982, il prend toute une série de clichés dans la région de Barcelone (Tableaux), "une région bouleversée par le tourisme, de ces lisières de ville en mutation, de ces bords de mer défigurés", avec pour objectif de "trouver un territoire en mouvement, dans lequel la nature, la culture, l'architecture soient en relation."
En 1982 a lieu sa première exposition personnelle, à la galerie Baudoin Lebon à Paris. En 1983, Il rencontre le sculpteur Bernard Bazile.
Les deux artistes s'associent sous le nom de BAZILEBUSTAMANTE, et travaillent ensemble durant trois ans. Cette association lui offre la possibilité de réaliser ses oeuvres en trois dimensions, d'étendre sa pratique à d'autres supports que la photographie.

Jean-Marc Bustamante a réalisé une oeuvre spécialement pour le Printemps de Septembre (Commande du Centre national des arts plastiques, Paris) qui sera exposée au Réfectoire des Jacobins, à Toulouse, du 27 Septembre au 13 Octobre 2002.
Parallèlement à cet évènement, la galerie Sollertis exposera une sélection d'oeuvres de la série Something is Missing, série initiée en 1995.
Something is Missing est "une sorte d'anti-journal de bord", constitué de clichés de voyage, à travers les USA, l'Argentine, l'Espagne...

"Something is Missing, que l'on doit considérer comme une seule et même oeuvre se construisant progressivement devant nous, s'offre au regard en tant que blocs isolés pouvant comprendre jusqu'à douze photographies. Ces blocs n'articulent pas de récit, et n'instaurent aucune orientation de lecture.
Ce sont des archipels- ou bien des îles, lorsqu'ils ne comportent qu'une seule image."
( Jean-Pierre Criqui, in Jean-Marc Bustamante, oeuvres photographiques 1978-1999, CNP).