Rien ne presse/Slow and Steady/Festina
Lente,
7e et dernier épisode
vernissage mardi 8 juin dès
18 heures
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Valie Export (4e étage)
Commissariat : Caroline Bourgeois
avec le Centre national de la photographie, Paris ; le Centro
Andaluz de Arte Contemporáneo, Séville ; le Camden
Arts Center, Londres
Valie Export, artiste autrichienne (née en 1940), produit
depuis une quarantaine d'années une oeuvre conceptuelle
protéiforme, dont le centre est l'image. Utilisée
dans toutes ses acceptations, elle offre un support à
de violentes dénonciations et revendications relevant
du militantisme féministe et du débat politique.
Auteur de nombreuses performances dans l'espace public, l'utilisation
de son corps pour questionner la représentation de la
femme a posé les premiers jalons des recherches sur l'identité.
Stéphane Magnin (3e étage)
C'est imprégné de science-fiction, de situationnisme,
de culture sixties et seventies, que Stéphane Magnin (Paris,
1965) crée des environnements évolutifs à
vivre ou à habiter, dans une esthétique du recyclage
permettant à chacun d'y puiser des références.
Sur le Plateau des sculptures, l'artiste proposera une nouvelle
oeuvre qui viendra s'ajouter à 1,3 G et Th8kosmos-index
1 (Gravité zéro) installés au Mamco respectivement
en octobre 2003
et en février 2004.
Adel Abdessemed (2e étage)
Né en 1971 à Constantine (Algérie), ce jeune
plasticien produits vidéos, performances et installations
sur le thème de la fracture entre les cultures orientales
et occidentales. L'exposition rassemble des oeuvres récentes
et des nouvelles productions.
L'après 1968 (1er étage)
une exposition proposée par le Magasin Centre national
d'art contemporain de Grenoble
Autour de 1968, bon nombre d'artistes ont nourri leur travail
de la sphère du politique et de sa pratique. La relative
désillusion qui a suivi a donné naissance à
des modes critiques et à une production artistique qui
se sont délestés d'une vision idéologique
et dialectique des sociétés humaines au profit
d'une mise en exergue des micro-communautés qui les constituent.
L'exposition rassemble des |uvres produites entre 1968 et 1972
qui déclinent les formes et les fonctions symboliques
du vêtement collectif (James Lee Byars, Lygia Pape, etc.)
ou de
la table à manger (Moonlanding, Judy Chicago, etc.)
Jean-Luc Blanc (1er étage)
Devant une série de cinq dessins mettant en scène
le même personnage, Jean-Luc Blanc évoque certains
seconds rôles de John Cassevettes, la photographie d'un
enfant sous les bombes, Delphine Seyrig dans "L'Année
dernière à Marienbad", le prince charmant
de Cendrillon à qui il manquerait un pied et enfin une
phrase étrange qui l'obsède: "une caresse
malgré les mains" (...) Ce discours d'archéologue,
tenu par un artiste au sujet des
étranges saynètes qu'il dessine, ne se donne pas
comme un de ces suppléments anecdotiques dont le créateur
fait parfois l'aumône à son invité: au contraire,
ce préambule, en dépliant toutes les couches d'images
contenues dans le dessin, dévoile la consistance et l'épaisseur
d'un procédé.
Nicolas Bourriaud, Extrait de - extract from "Jean-Luc Blanc's
secret", Villa Arson, Art : Concept, Galerie Jennifer Flay
(in www.galerieartconcept.com)
Depara (1er étage)
en collaboration avec la C.A.A.C The Pigozzi Collection, Genève
Depara (1928-1997) est le photographe de la Kinshasa (capitale
de la République démocratique du Congo) des années
folles qui suivirent l'indépendance, période pendant
laquelle la ville était la plus florissante d'Afrique
de l'ouest, lorsque les bars invitaient nuit et jour à
la danse et à la fête, lorsque l'argent était
facile et la vie apparemment légère pour tous.
Etabli dès 1954, il parcourt la ville à la recherche
d'instantanés, de portraits de femmes amoureuses et lascives
et sur les pas du chanteur Franco et son OK-Jazz dans les boîtes
de nuit à la mode.
John Miller, le milieu du jour,
1994-2004 (1er étage)
une exposition proposée par le Cabinet des estampes, Genève
Depuis de nombreuses années, le Cabinet des estampes suit
le travail photographique de John Miller (Oklahoma City, 1954),
dont l'une des spécificités est d'être conçu
entre midi à 14 heures. Passants anonymes en quête
d'un déjeuner rapide, extérieurs de maisons momentanément
désertés, dormeurs sur les banc publics, rues de
New York immobilisées par la neige, arrière canal
vénitien : autant d'images de vacance, de non définition,
de
disponibilité du sens, qui symbolisent, au-delà
du moment de leur prise de vue, l'état actuel d'une société
que l'on a, tout comme le milieu du jour, peine à nommer.
Un troisième volume de la publication initiée par
le Cabinet des estampes en 1996 sera publié à l'occasion
de l'exposition qui retracera les dix ans de la série
[chch].
Et nouvel accrochage des collection
Mamco, Museum of modern and contemporary
art, Geneva
Summer 2004
(subject to changes)
Rien ne presse/Slow and Steady/Festina
Lente,
7th and last part
9 June to 22 September 2004
opening Tuesday 8 June, 6:00 pm
Valie Export (4th floor)
curator : Caroline Bourgeois
with: le Centre national de la photographie, Paris ; le Centro
Andaluz de Arte Contemporáneo, Séville ; le Camden
Arts Center, Londres
Born in Austria, in 1940, Valie Export graduated from Vienna's
Technical School for Textile Industry in 1964 with a degree in
textile design. Her early performative art demanded the involvement
of the audience on a visceral level.
Unlike her contemporaries, the Viennese actionists, her work
was distinctly feminist in nature-intended to provoke social
change and to overturn prevailing attitudes toward women. She
used her body as a medium-as a challenge to erotic hypocrisy,
as a way of perceiving and codifying information and countering
the horrifying political realities of the past.
Stéphane Magnin (3rd
floor)
Deeply influenced by science fiction, situationism, and the culture
of the sixties and seventies, Stéphane Magnin (Paris,
1965) creates environments in progress in which to live, in an
aesthetic of recycling, from which everyone can draw references.
On our Plateau des Sculptures, the artist will show a new work
next to 1,3 G (2002-2003) and
Th8kosmos-index I (Gravité zéro) on show since
October 2003 and February 2004.
Adel Abdessemed (2nd floor)
Born in Constantine (Algeria) in 1971, this young artists creates
videos, happenings and installations about the fracture betwenn
eastern and western cultures. The show gathers recent works and
news productions.
L'après 1968 (1st floor)
Around 1968, the field of politics was a source of inspiration
for many artists. The relative desillusion that follows gave
birth to new means of artistic production and ways of criticism
highlighting the communities, instead of searching a global vision
of humanity. The show gathers works produced between 1968 and
1972 that study the forms and symbolic functions of the collective
clothes (James Lee Byars, Lygia Pape, etc.) or the dining table
(Moonlanding, Judy Chicago, etc.)
Jean-Luc Blanc (1st floor)
With regard to a series of five drawings dealing with the same
character, Jean-Luc Blanc recalls some supporting roles in John
Cassavettes 'films, the photograph of a child after a bombing,
Delphine Seyrig in "L'Année dernière à
Marienbad", Cinderella's one legged prince charming, and
also a strange phrase that haunts him: "a caress despite
hands"(...) This archeological discourse held by an artist
on the strange sketches he draws is not the usual
complementary anecdote offered to the spectator out of charity
: on the contrary, this preambule reveals all the layers of imagination
of the drawings and shows the consistency and depth of a creative
process.
Nicolas Bourriaud, Extrait de - extract from "Jean-Luc Blanc's
secret", Villa Arson, Art : Concept, Galerie Jennifer Flay
(in www.galerieartconcept.com)
Depara (1st floor)
In collaboration with the C.A.A.C The Pigozzi Collection, Genève
Depara (1928-1997) is the photographer of the night-clubs in
Kinshasa-the-Joy, during the great period where the
capital of the Democratic Republic of the Congo, resounded every
hours et every days with Cha cha cha, Rumba and Mambo, where
money was easy as beer and diamants, where love was easy. Depara
has photographied the day-life in Kinshasa in 1950-60, in the
day, near the swimming pool or in the street, and in the night,
he "flashes" the teenagers who devilish dancing on
the Zairian Rumba music, the love girls waiting in the nights
or naked, and
the young and beautiful Franco and his orchestra OK-Jazz.
John Miller, le milieu du jour,
1994-2004 (1st floor)
An exhibition proposed by the Cabinet des estampes, Genève
John Miller (Oklahoma City, 1954) captures images of life in
the cities from noon to 2 pm : workers buying a quick lunch,
façades of empty houses, sleepers on public benches, New
York snowbound streets, as many hardly definable empty moments.
The third volume of the publication started in 1996 will be published
for this show.
and new presentation of permanent collections
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