L'atelier de Vinalhaven dans la Maine, mai 1998 Le Musée d'Art Moderne et d'Art Contemporain de la Ville de Nice propose du 26 juin au 22 novembre 1998 une exposition rétrospective consacrée à l'oeuvre de l'artiste américain Robert Indiana qui s'inscrit logiquement dans le programme artistique du musée explorant les grands courants artistiques français et américains depuis les années 60. Conscient d'un épuisement de l'Abstraction, Robert Indiana développe dés 1958 des images profondément enracinées dans la réalité quotidienne. Proche de certains artistes, comme Ellsworth Kelly, Jack Youngerman ou Agnes Martin, Robert Indiana met en place une "héraldique" américaine. Certaines figures : étoiles, chiffres, éléments de la signalétique urbaine, deviennent les leitmotivs d'un travail qui ne cesse de conter le "Rêve Américain". Depuis 1978, Robert Indiana a choisi de vivre à Vinalhaven, petite île de l'Etat du Maine, loin du tumulte new-yorkais. Si les images de Robert Indiana n'ont pas été fondamentalement bouleversées par cette migration, elles se voient renforcées d'une série de sculptures monumentales qui oscillant entre peinture et sculpture, affirment la force de l'Art d'Assemblage. Cette manifestation revêt un caractère exceptionnel dans la mesure où il s'agit de la première exposition rétrospective de l'artiste en Europe. Peu d'informations sont à ce jour disponibles sur les quinze dernières années d'activité de Robert Indiana. L'artiste a été étroitement associé à la sélection des 90 oeuvres (37 peintures, 34 sculptures, dessins et estampes) constituant la rétrospective niçoise, laquelle présente trois articulations - Les assemblages des années 60, "Wood Constructions", Le "Rêve Américain" inscrit dans un dialogue France-Etats-Unis a été réalisé spécialement pour cette exposition. |