Mutations est une exposition conçue autour de dispositif dynamique qui expriment le vertige de la ville contemporaine, avec ses terreurs et ses plaisirs, sa vitesse, son échelle et sa fascinante volatilité.
Centrée sur les forces qui façonnent cette ville et sur les lieux qu'elle investit, la trame de l'exposition est faite de mille histoires qui se déploient de façon individuelle et autonome ou au contraire fusionnent en crescendo autour d'un thème singulier.
Les forces s'organisent selon trois lignes narratives : la consommation, l'information, la guerre (compétition économique, violence urbaine). Elles expriment fondamentalement les pressions qu'exercent la mondialisation et les mutations massives, objet de l'exposition.
Quant aux lieux, ils constituent un second registre, l'autre niveau de lecture de l'exposition qui se concentre sue les réponses locales aux forces globales. De Lagos à Sao Paulo, elles nous introduisent à des stratégies, des adaptations, des surprises, qui révèlent combien inimitable, particulier, non générique est l'espace de la ville globale.
L'exposition recourt aux nouvelles stratégies d'information pour reprendre lisible les concepts dont l'urbain constitue l'arrière-plan bruyant. Elle utilise largement le film, la vidéo, la photographie documentaire (multi-projections, panneaux rétro-éclairés ou graphisme) pour faire mesurer les changements macro ou microscopiques.
L'exposition, conçue comme une réflexion sur le thème des Mutations, est fixe en son lieu, mouvante dans ses séquences temporelles : comme le visage changeant de la ville.