Malgré leur atmosphère un peu féerique, ses vidéos ne donnent pas du monde une vision naïve ou merveilleuse : on y sent planer une violence silencieuse. Et elles sont plus poétiques que clairement narratives, Nous ne savons rien de ces personnages masqués et nous ne connaîtrons pas la fin de leur histoire. Ses vidéos, Yves Vanpevenaege ne les présente jamais seules, mais dans des installations, en relation avec des matériaux comme la toile blanche ou la poudre de craie et certains objets que l'on voit revenir dans les expositions successives : les boîtes en carton, les balais... Ces surfaces blanches évoquent sans doute le thème de la pureté, mais de façon critique. Pour son installation dans les Antichambres, il utilise aussi des matériaux qui jouent avec la transparence la gaze et le verre armé. &laqno;Jamais le monde n'a semblé aussi présent qu'aujourd'hui et pourtant jamai la distance n'a été aussi grande; quand je le touche, il disparaît de l'écran. Le monde se dérobe, il échappe à ma perception, il est devenu transparent. » The Conversation prend en compte l'architecture du Palais des Beaux-Arts: Yves Vanpevenaege compare la rotonde â un panoptique d'où l'on voit chacune des autres salles, et les deux &laqno; Antichambres » dialoguent entre elles. A cette occasion, la Société des Expositions publie un catalogue qui reprend les différentes installations conçues par Yves Vanpevenaege au cours des dernières années. |