PETER VOGEL
Sculptures interactives
Pour sa seconde exposition personnelle à la galerie
Lara Vincy, Peter Vogel présente une nouvelle série
d'objets cybernétiques, que l'on pourrait appeler des
cyberstructures, objets qui réagissent aux stimuli du
monde extérieur et communiquent avec le spectateur, grâce
à un jeu subtil de micros et de cellules photoélectriques.
Né en 1937 à Freiburg (Allemagne). Diplômé
de physique à l'université de Freiburg en 1965,
il travaille ensuite une dizaine d'années dans un laboratoire
de recherche neurophysiologique à Bâle et s'intéresse
particulièrement aux maquettes qu'il construit pour les
comportements physiologiques et psychologiques. Peintre et compositeur
de musique électronique, il s'implique également
dans la danse et la chorégraphie.
En 1969, il réalise ses premiers objets cybernétiques,
modèles imaginaires de systèmes électroniques
en forme de sculptures, qui réagissent à l'environnement
et répondent à la lumière, à l'ombre
et au son produits par le spectateur. Ses oeuvres ont déjà
l'aspect qui les caractérisent aujourd'hui, des structures
tridimensionnelles en fil de fer soudé englobant composants
électroniques, transistors, cellules photoélectriques,
haut parleurs, petits moteurs électriques...
Depuis, grâce à une expérimentation continuelle,
il met au point la structure même des possibilités
d'interaction entre public et oeuvre. Chaque objet a sa propre
construction programmée et l'observateur par son intervention
prend une part active dans la réalisation sonore et visuelle
de l'oeuvre.
La dimension sonore, déjà présente dans
ses premiers objets, prend de plus en plus d'importance dans
ses recherches; il réalise dès 1979 une série
de grandes
installations musicales interactives : "Die Klangwand"
(les Murs Sonores) devant lesquels danseurs et participants projetant
leur ombre déclanchent un processus de lumière
et son qui se répercute et s'intensifie à l'infini.
En 1989, une autre réalisation importante est le 3Schaffenorchester
I2 (Orchestre fantôme I), présenté en France
en 1998 au Musée d'Art Contemporain de Lyon et au Centre
d'Art d'Hérouville St-Clair (Caen), orchestre virtuel
commandé à partir d'une console et composé
de 12 instruments qui réagissent aux ombres provoquées
par l'artiste.
Le thème central du parcours de Peter Vogel est la recherche
de modalités interactives toujours renouvelées
et l'approfondissement de diverses structures musicales telles
la musique minimale, le jazz, la musique techno et sa répétition
obsessionnelle.
Nombreuses expositions personnelles et collectives dans des
musées, galeries et foires d'art contemporain en Europe,
Amérique du Nord, Australie et Japon.
Il est représenté dans les musées suivants
:
Staatliche Kunsthalle, Karlsruhe (D) - Musée d'Art
Moderne, Freiburg (D) - Wilhelm Hack Museum, Ludwigshafen (D)
- Winnipeg Art Gallery, Winnipeg
(Canada) - Städtische Galerie im Lenbachhaus, Munich (D)
- Art Gallery of Western Australia, Perth (Australie) - Städtisches
Museum, Gelsenkirchen (D) -
Collection Berger, Museum Wiesbaden (D) - Staatsgalerie, Stuttgart
(D) - Collection Lütze, Sindelfingen (D) - Städtische
Galerie im Prinz Max Palais,
Karlsruhe (D) - Skulpturenmuseum Glaskasten, Marl (D) - Fondation
David Bermant, Rye, New York (USA) - Haags Gemeentmuseum, La
Haye (NL) -
Pfalzgalerie, Kaiserslautern (D) - Städtisches Museum, Wolfsburg
(D) - Gouvernement de Kanagawa, Yokohama (Japon) - ZKM-Museum
für Gegenwartskunst, Karlsruhe (D) - Rijksmuseum Twenthe,
Enschede (NL) - Museum für Konkrete Kunst, Ingolstadt (D)
- Electrum-Museum der Elektrizität, Hambourg (D) - IBM Science
& Art Gallery, Tokyo (Japon) - Wakayama Museum of Modern
Art, Wakayama (Japon) - Landesmuseum, Mayence (D)
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