Sous
la grisaille de Mexico
Cycle d'art contemporain
L'Espace d'Art Yvonamor Palix présentera à partir
du mois d'avril un cycle d'art Mexicain intitulé "sous
la grisaille de Mexico". L'espace sera occupé pendant
la saison printemps-été par neuf expositions séquentielles
de jeunes artistes mexicains.
Le propos de ce projet est de mieux présenter la jeune
création mexicaine au public français en petits
segments d'expositions de deux ou trois semaines l'une après
l'autre dans un espace Parisien.
Deux critiques ont collaboré avec l'Espace d'art Yvonamor
Palix dans la recherche et dans le choix d'artistes à
présenter pour ce cycle de la jeune création mexicaine,
Maria Guerra, critique et commissaire d'expositions d'origine
mexicaine, et Stéphane Napoli, historien d'art français
commissaire d'expositions.
Cette expérience en forme de cycle d'art thématique
cherche à créer une nouvelle forme de regard dans
une ambiance plus intime, un espace d'exposition de petit format
et un choix d'oeuvres révélateur des travaux conceptuels
et plastiques. Pour cette première expérience,
la jeune génération d'artistes mexicains encore
inconnue dans la plupart des cas par le public européen
est l'invitée.
Silvia Grunner, Yolanda Gutiérrez, Joshua Okón,
Ambra Polidori, Victor
Rodríguez, Betsabé Romeró, le groupe SEMEFO,
Laureana Toledo, Lorenzo
Ventura sont les artistes qui, dans le cadre de ce projet, seront
presentés à
l'Espace d'Art Yvonamor Palix pendant la saison 1999.
Certaines des oeuvres présentées par leur contenu
dur et provocateur, nécessitent une explication. Pour
leur compréhension, nous vous invitons donc à prendre
rendez vous pour les découvrir.
Yalonda Gutiérrez.- produit
ses oeuvres, petites ou monumentales, avec des matières
organiques ayans un rapport intime avec son entourage
écologique. |
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Silvia Gruner.- avec la
série "Collares" tente d'établir un dialogue
entre les vestiges du passé et un objet vieux comme l'humanité
: un collier auquel elle attribue des propontions colossales,
relativisant ainsi les proportions des ruines dans lesquelles
il s'inscrit et dont elle souligne un détail "recadré". |
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Yoshua Okôn.- ayant
un discours multiculturel, il se sert de la vidéo, la
sculpture et l'installation, pour faire une critique de l'autoritarisme,
du racisme et des valeurs conventionnelles. |
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Ambra Polidori.- désigne
des images qu'elle extrait de leur contexte et auxquelles elle
associe en exergue des citations d'auteurs qui nous imposent
une réelle analyse du visuel donné, de ses signi
fondons politiques et sociales. |
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Victor Rodriguez.- se sert
d'une peinture lisse et glacée, désincarnée,
pour représenter l'étre humain dons des situations
à la fois incongrues grotesques et familières qui
s'inspirent des modes de représentation de l'univers publicitaire. |
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Betsabeé Romero.- son
oeuvre restructure les symboles mexicains qui signalent une tradition:
volcans, roses, autels, vocabulaires des tatouages utilisés
dans les prisons, des icônes mexicaines exhibées
comme des ruines historiques. |
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SEMEFO.- leurs oeuvre
construisent une "archéologie" du corps dont
ils recueillent les traces pour en différer la disparition.
Leurs sculptures biologiques nous disent à la fois la
fragilité de notre existence (en tant qu'individu) et
le triomphe de la vie (en tant que processus) dont témoigne
la colonisation du cadavre par les insectes. |
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Laureana Toledo.- enregistre
la trace photographique des surfaces naturelles (sol, eau) auxquelles
elle donne le titre éponyme du lieu ou la photographie
fut prise, elle réalise ainsi le portrait paradoxal d'une
ville sans en révéler la spécificité. |
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Lorenzo Ventura.- compose
ses peintures avec une écriture libre et très personnelle
qui lui permet de développer une critique des médias
et des pratiques sociales standard. |
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