"Mobiliers nomades pour générations passeport"

De tous temps, le voyage a été pour l'homme une source d'aspiration autant que d'inspiration.
Ce marché est en perpétuelle croissance puisque le voyage répond a l'un des besoins fondamentaux de la civilisation actuelle: l'imaginaire, le rêve.
On partira ou on repartira, en acte comme en esprit.
On vit avec la nostalgie du dernier voyage trop vite vécu et dans l'attente du prochain, même s'il n'est pas encore programme.

Si les milieux (l'air, l'eau et la terre) restent toujours aujourd'hui des supports privilégiés de nos transhumances, on ne peut ignorer les nouveaux espaces virtuels que nous ouvrent les outils multimédia en plus des livres et des magazines.

Tels sont les quatre thèmes qui seront déclinés dans l'exposition

- De la Croisière Jaune au Paris - Dakar.

- De la Compagnie transatlantique à la Route du Rhum.

- De l'aéropostale à la navette spatiale,

...Et quand le rêve devient réalité virtuelle

Besoin d'évasion physique autant qu'intellectuelle, besoin de rencontre avec les autres, besoin d'enrichissement de sa propre expérience de la vie, au - delà de l'acte, c'est un véritable état d'esprit qui se forge. Une façon d'être qui va influencer l'équipement de l'homme (vêtement, mobiliers et objets, moyens de transport ) avec une constante : le côté pratique, astucieux des choses.

C'est pour cette raison que les activités liées au voyage, tels de véritables champs d'expérimentation fondés sur le dépassement de soi et de la connaissance, ont toujours favorisé l'innovation.

Dans le même temps, au - delà .des qualités fonctionnelles qu'elles requièrent, l'évocation et l'émotion qu'elles génèrent constituent autant de prétextes a l'émergence de symboliques, riches de sens.

Le livre catalogue qui sera édité a cette occasion traitera cette question d'actualité sous ses différents aspects : politique, sociologique, philosophique, scientifique avec le témoignage de spécialistes dans chacune de ces disciplines, tels : Patrick Baudry, Titouan Lamazou, Bruno Delecou, Lucy Horta